0,000097 % de probabilité que le régime des dotations bruxellois se soit déroulé honnêtement

Op 20 juli 2017, over deze onderwerpen: Français

« Les communes où résident des membres du gouvernement sont favorisées par le nouveau régime des dotations bruxellois. Parce qu’il doit être mis fin à cette politique d’un autre âge, la N-VA réclame un contrôle par des spécialistes indépendants », déclare Johan Van den Driessche, chef de groupe de la N-VA au parlement de la Région de Bruxelles-Capitale.

Aujourd’hui, le parlement bruxellois vote la nouvelle répartition de la dotation annuelle de la région aux communes et aux CPAS. Celle-ci devrait être appliquée encore cette année. 

Le projet d’ordonnance a l’avantage de procurer une continuité financière aux communes. Il présente toutefois l’inconvénient que la répartition repose sur un inventaire d’espaces ouverts qui date des années 1970 et que les communes ne sont pas stimulées à maintenir et créer plus d’espaces ouverts.

En plus, de nos calculs, il ressort que la dotation des communes qui n’ont pas de ministre ou de secrétaire d’État dans le gouvernement bruxellois augmente de 12,95 % en moyenne. Ce chiffre offre un contraste criant avec les communes qui ont un ministre ou un secrétaire d’État dans le gouvernement bruxellois. Pour ces communes, la dotation augmente en moyenne de 21,38 %, soit pas moins de 65 % en plus. Dans ce calcul, il n’a pas été tenu compte de la dotation à la ville de Bruxelles, parce que la ville est encore largement financée via d’autres sources.

Le ministre-président Rudi Vervoort a affirmé en commission que « les critères de répartition ont été définis objectivement ». L’avantage précédemment établi pour les communes où résident des membres du gouvernement est donc purement fortuit. « Parce que les coïncidences sont rares en politique, un mathématicien a calculé pour moi la probabilité qu’une telle différence résulte du hasard. Son calcul révèle que cette probabilité est de 0,000097 % », commente Van den Driessche.

« Il est donc quasiment certain que les autres communes se font berner avec ces nouveaux critères de répartition. C’est pourquoi la N-VA demande que la proposition du gouvernement soit d’abord examinée par des spécialistes indépendants avant de voter cette ordonnance », conclut Johan Van den Driessche.

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