Le "cahier bruxellois" de la Cour des comptes est une nouvelle fois impitoyable pour le ministre du budget, M. Gatz.

Vendredi, la Cour des comptes a publié son 27ème cahier bruxellois sur les comptes de la Région de Bruxelles-Capitale. Comme les années précédentes, la Cour des comptes est cinglante. Cieltje Van Achter, cheffe de groupe N-VA au Parlement de Bruxelles-Capitale, attribue les mauvais rapports aux ministres Open vld qui sont responsables du portefeuille du budget depuis 23 ans. "Le prochain gouvernement aura la lourde tâche de remettre de l'ordre, car il est désormais clair que l'actuel ministre Sven Gatz n'y parvient pas."

Cieltje Van Achter réagit vivement au nouveau cahier de la Cour des comptes à Bruxelles. " Pour la énième année consécutive, les cahier de la Cour des comptes de Bruxelles pointent du doigt la gestion désastreuse des comptes bruxellois. En principe, la Cour des comptes doit approuver ou rejeter ces comptes. Mais tout comme l'année dernière, la Cour s'abstient dans son jugement. Les comptes sont tellement désordonnés qu'il est impossible d'exercer un contrôle adéquat sur ceux-ci."

Van Achter accuse le ministre Gatz de manquer de sérieux. "L'année dernière encore, suite à deux rapports désastreux consécutifs de la Cour des comptes, j'ai exigé la démission du ministre. Un an plus tard, la Cour des comptes pointe à nouveau du doigt des millions en réservations erronées, des voitures de société attribuées au personnel sans aucune base légale, des risques de fraude, etc. Année après année, les mêmes problèmes se répètent. Chaque année, le ministre Gatz promet d’y remédier. Et une fois de plus, il s'avère que nous sommes un an plus tard sans aucune amélioration."

M. Van Achter s'inquiète également de l'augmentation de la dette. " La Région de Bruxelles-Capitale a structurellement, pendant quatre années consécutives, dépensé 25 % de plus que ce qu'elle encaisse. Cela a fait exploser la dette. Avec la hausse des taux d'intérêt et une possible dégradation de la notation à l'horizon, Bruxelles risque de plonger dans une spirale négative d'endettement."